hugo doko

optimiser l’humanité

2019-12-21 – hugo doko

pour évoluer jusqu’à notre situation actuelle, nous avons dû élaborer des conventions qui nous ont permis de prospérer : le langage, les nombres, les systèmes d’unités,… à présent, on dirait que nous n’y pensons plus vraiment. nous y sommes habitués, elles font partie de nous. mais que valent-elles, en fait ? pourraient-elles être meilleures ? devraient-elles être meilleures ?

une histoire

kali se réveille, ouvrant lentement les yeux. le soleil matinal emplit doucement la chambre d’une lumière vive. un magnifique nouveau jour commence.

comme d’habitude, une fois propre et habillée, elle déjeune en s’informant des routes et horaires des transports en commun du jour. son appareil personnel de calcul l’aide à trouver le meilleur itinéraire pour aller travailler aujourd’hui. c’est tellement pratique ! elle se souvient que ses parents lui racontaient qu’avant l’ère numérique, ils recevaient les routes et horaires prévus chaque semaine sous forme de livret dans leur boite aux lettres. d’habitude, on planifiait son itinéraire du lendemain le soir avant d’aller se coucher. on appelait cela le « routage ». les enfants apprennent cette discipline encore actuellement à l’école. c’est difficile, mais c’est un bon exercice cérébral et cela n’occupe que 10% de leur horaire. elle se rappelle qu’elle aimait bien ce cours et ne se débrouillait pas mal du tout à l’époque.

kali regarde son calendrier. on est nuxdi 14:3 de vidembre, période 309/27:1. elle n’a jamais vraiment compris comment fonctionne le calendrier, comme la plupart des gens, d’ailleurs. c’est relativement compliqué. de toute façon, presque tout le monde utilise son a.p.c. pour connaitre la date, bien que certaines personnes préfèrent toujours les calendriers en papier. c’est vrai qu’arracher un feuillet pour découvrir la date du jour a tout de même un certain charme. un jour, elle a entendu parler d’une personne qui était capable de calculer mentalement le nombre de jours entre deux dates. incroyable !

comme on est nuxdi et un jour :3, aujourd’hui elle parlera skanton, comme tout le monde. c’est une des 5 langues officielles, que chacun doit savoir parler et comprendre. kali aime parler skanton. pas autant que le nopkal, à la consonance plus cocasse, mais à la structure plus logique. mais avec ses longues phrases, sa grammaire complexe et ses accents toniques irréguliers, le skanton lui a toujours semblé sonner plutôt chic. elle se souvient des difficultés qu’elle a eu pour retenir les innombrables exceptions. écrire en skanton est moins amusant, par contre. comme il y a 5 alphabets ayant chacun environ 100 lettres, elle hésite presque à chaque lettre. elle devrait probablement s’exercer plus. mais il n’y a que peu de temps dans une journée…

lire le skanton est plus facile. elle lit beaucoup, surtout au travail. évidemment, elle doit lire chaque jour dans la plupart des langues officielles. heureusement, les documents qu’elle devra lire aujourd’hui sont aussi en skanton. c’est toujours un peu plus confortable de lire dans la langue du jour que de translire. néanmoins, elle attendra probablement le lendemain pour commencer à écrire son rapport, sinon elle sera coincée en skanton jusqu’au dernier paragraphe. bien que ce serait un bon exercice, elle ne le finirait probablement pas à temps. elle pourrait utiliser les outils de traduction automatique, mais ils sont loin d’être parfaits. ils ne peuvent vraiment pas rivaliser avec le skanton fait main, et se trompent même souvent quant au sens du texte.

parfois, elle aime penser à comment ce serait s’il n’y avait qu’une seule langue officielle. elle sait bien que c’est une idée folle, mais ne serait-ce pas plus logique ? elle a un jour entendu parler d’un projet de construction d’une langue très logique et facile à apprendre. même plus logique que le nopkal ! bien sûr, au début cela ferait bizarre de parler la même langue chaque jour, un peu comme quand 2 jours de nopkal se succèdent. mais à la longue, ce serait tellement facile ! on ne devrait plus changer de langue à minuit lors d’une fête. et les livres ne devraient plus être traduits dans 5 langues. on pourrait avoir un seul exemplaire de chaque livre et le lire aisément n’importe quel jour. taper du texte serait également beaucoup plus facile, puisqu’il ne faudrait qu’un alphabet simple.

en même temps, penser à ce genre de choses la rend un peu triste. elle sait comment fonctionne le monde. elle se souvient des réactions que les gens ont d’habitude quand elle aborde le sujet de changer les règles de la société. les gens restent aimables, mais elle sent qu’ils la prennent pour une loufoque. pourquoi changer quelque chose qui fonctionne plutôt bien ?

les phrases résonnent encore clairement dans sa tête : « quelle perception naïve du monde ! », « remplacer nos langues naturelles actuelles par une seule, plus simple ? ce serait la fin de la culture ! », « tu as clairement trop de temps libre pour penser à des idées aussi saugrenues. », « il y a une bonne raison pour laquelle nos langues sont naturellement complexes : elles ont évolué pour en arriver là, tout comme des êtres vivants. », « notre cerveau ne serait pas aussi puissant si ce n’était grâce à nos belles langues. », « qu’apprendraient nos enfants à l’école ? », « cherches-tu le déclin de notre civilisation ? »,…

néanmoins, l’histoire prouve que ce genre de changement n’est pas seulement possible, mais qu’il est en fait bénéfique pour la société. elle se souvient qu’au cours d’histoire, elle a appris qu’il y a longtemps, ses ancêtres avaient décidé de se débarrasser des unités de temps compliquées qui divisaient la journée (en parties non-égales), et d’utiliser à la place le pourcentage de jour (et ses décimales), que tout le monde utilise à présent. personne n’imaginerait un seul instant utiliser un système moins intuitif que le système actuel.

à l’époque, ce changement a provoqué la révolution temporelle, qui a engendré une augmentation globale de la productivité de 200%, combinée à une réduction du temps de travail de 50%. ce changement a permis à chacun d’avoir une meilleure perception du temps, ce qui a donné lieu à des horaires logiques et a considérablement réduit le nombre de rendez-vous manqués, ainsi que celui de gâteaux brulés.

un ensemble de conventions utiles

nous, l’humanité, le long de notre chemin à travers le temps, avons élaboré de nombreuses conventions qui nous ont permis de mieux fonctionner en tant qu’espèce. le langage nous a donné la possibilité d’échanger des idées. l’écriture nous a permis de faire perdurer des idées pour d’autres personnes venant après nous. les nombres nous ont aidé à compter les choses. la loi nous a donné des règles pour vivre ensemble équitablement. les mathématiques nous ont doté d’un système de raisonnement abstrait et de calcul. les systèmes d’unités de mesure nous ont garanti que les quantités puissent être définies précisément. les langages de programmation nous ont fourni des moyens pour transmettre nos intentions aux ordinateurs et leur dire comment se comporter. les normes de communication ont donné naissance à internet et nous ont tous connecté.

beaucoup de ces conventions (à part les plus récentes) sont apparues de manière fortuite, sans aucune conception. d’une certaine manière, c’est très semblable à l’évolution des êtres vivants. des caractéristiques utiles ont permis à ces conventions de survivre alors que d’autres ont disparu. cela ne signifie pas pour autant que ces conventions sont parfaites, logiques ou même tout simplement bonnes. elles étaient seulement meilleures que d’autres (s’il y en avait), et au moins utiles d’une manière ou d’une autre. en fait, plusieurs d’entre elles sont tout simplement mauvaises, d’après moi (mais je suis un idéaliste).

nous avons grandi en baignant dans ces conventions. en tant que nourrisson, pour survivre, nous devons imiter les gens qui nous entourent. (nous devons aussi être super mignons, mais ça c’est une autre histoire.) si nous ne les imitons pas, nous ne leur plairons pas, ils ne nous aimeront pas, ils auront moins envie de s’occuper de nous et nous amèneront probablement quelque part au fond des bois et s’encourront quand nous aurons le dos tourné. si nous n’imitons pas, notre survie est en danger. c’est pourquoi nous sommes si bons en imitation.

nous avons donc grandi en acceptant presque tout ce à quoi nous étions confrontés (tant que ça ne fait pas mal. ou nous ennuie. ou nous donne faim. ou nous fatigue. ou chatouille. non, attendez, ça c’est bon.). nous ne remettons pas le statu quo en question. d’accord, les enfants sont très bons au jeu du « pourquoi en chaine », mais à part ennuyer les adultes, cela ne leur apporte pas grand-chose (la plupart du temps parce que les adultes ne connaissent pas les réponses, c’est pour cela que ça les ennuie, parce que ça montre leur incompétence).

« eh toi, l’adulte, pourquoi est-ce que le langage est si compliqué ? », « pourquoi y a-t-il 12 mois dans une année, avec des durées variables, des noms idiots, et les 4 derniers font penser à des nombres latins mais sont 2 mois en retard ? », « pourquoi y a-t-il tellement d’unités de pointures de chaussures différentes ? », « pourquoi est-ce que certaines personnes mesurent les choses en parties du corps ? », « pourquoi y a-t-il 24 heures de 60 minutes de 60 secondes dans une journée ? », « pourquoi y a-t-il tellement de langues différentes ? », « pourquoi est-ce que la notation musicale est si difficile à lire ? », « pourquoi est-ce que les heures, minutes et secondes commencent à 0 (ou 12 pour les heures dans certains pays bizarres !), alors que les années, mois et jours commencent à 1 ? », « pourquoi est-ce que les touches sur les claviers d’ordinateur sont agencées d’une manière stupide, aléatoire et asymétrique ? », « pourquoi y a-t-il tellement de façons d’écrire une date ? », « pourquoi est-ce qu’un tour complet fait 360 degrés (et ne commencez pas avec les minutes et secondes, s’il vous plait !) ? », « pourquoi y a-t-il tellement de lettres dans l’alphabet latin, et 4 façons différentes de les écrire ? », « pourquoi est-ce que la petite aiguille d’une horloge fait 2 tours en un jour plutôt qu’1 ? »,…

toutes ces choses ne sont que des conventions arbitraires que nous avons choisi, accepté, de plein gré ou non. quel foutoir ! et nous en sommes responsables.

à la recherche de logique

les enfants sont naturellement plus logiques que les adultes. de nombreux enfants s’opposent aux choses illogiques. leur cerveau veut que les choses soient simples et logiques, parce que celles-ci demandent moins d’énergie pour être stockées et réutilisées.

à chaque illogisme qu’il rencontre, le cerveau doit mémoriser un cas particulier. quand il y a moins de données à retenir, et plus de règles logiques, le cerveau peut travailler plus vite, et mieux. souvent, apprendre des illogismes (comme des exceptions linguistiques, par exemple) est un peu comme ajouter des détails laids dans un beau tableau. les exceptions sont mauvaises. les apprendre et les utiliser est frustrant et inefficace.

je ne me souviens pas vraiment de m’être opposé aux illogismes en tant qu’enfant. en fait, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance en général (peut-être est-ce dû à un mécanisme de sécurité mentale, parce qu’elle était tellement frustrante ?). je pense que, comme la plupart des enfants, j’ai grandi en acceptant le monde tel qu’il nous est présenté, capitulant face aux pouvoirs des adultes tout-puissants.

néanmoins, en cours de route, j’ai souvent ressenti un peu de déception et de tristesse chaque fois que je rencontrais des illogismes ; chaque fois que quelqu’un (en général un parent ou un professeur) corrige une déduction logique par un « non, ce n’est pas comme ceci, mais comme ça. ».

notre cerveau est naturellement attiré par l’élégance et la beauté. et pourtant, nous sommes entourés de nombreuses conventions illogiques (et souvent inutilement compliquées). beaucoup sont des reliques de notre passé, qui ont survécu plus ou moins accidentellement jusqu’à aujourd’hui.

défier le système

on pourrait penser qu’il suffit juste de s’habituer à nos conventions. elles n’ont pas l’air de vraiment poser de problème à la plupart des gens. en effet, au fur et à mesure, on s’y habitue. elles deviennent des points de repère, et on se familiarise avec elles. et on ne les remet plus en question. puisque tout le monde les utilise depuis si longtemps, elles doivent forcément être excellentes.

non, elles ne le sont pas. nous sommes seulement habitués aux conventions que nous utilisons, et à cause de cela nous n’y pensons plus vraiment, même si elles sont défectueuses, déficientes, bancales, inadéquates, ou compliquées. nous sommes prisonniers de notre mauvais système, à moins de prendre du recul et de le remettre en question.

par exemple, nous sommes habitués au système décimal. il est logique et fonctionne plutôt bien (sauf pour diviser la base, 10, en 4 parties égales, ou 3, ou 6). est-ce que c’est pour cela que c’est la meilleure base pour compter, ou la plus adaptée à l’humanité ? les ordinateurs utilisent le binaire et semblent bien s’en sortir. si nous avions appris le système duodécimal (base 12) au lieu du décimal, tout le monde le trouverait tout à fait logique, et nous trouverions le système décimal aussi étrange que le système octal (base 8) actuellement. nous utiliserions 12 chiffres différents. un demi s’écrirait 0,6, un tiers 0,4, dix et onze s’écriraient chacun en un chiffre, douze s’écrirait 10, et utiliser un autre système ne nous traverserait même pas l’esprit. mais nous avons choisi le système décimal… apparemment parce que nous avons 10 doigts. je ne dis pas que le système décimal est mauvais (au moins il est très logique). je veux juste montrer qu’il ne s’agit que d’une convention arbitraire et que nous y sommes tellement habitués que nous ne la remettons pas en question.

nous pourrions dire qu’il est intéressant d’apprendre et de garder nos conventions compliquées, parce qu’elles sont tellement pleines d’histoire ; que c’est ce qui leur donne autant de valeur, qui fait qu’elles font tellement partie de notre culture ; avec elles, nous savons d’où nous venons. oui, mais non. l’histoire ne devrait pas se mêler à l’utilisation quotidienne. ou pourquoi utiliserions-nous des systèmes de positionnement par satellites, alors que les sextants fonctionnent tellement bien ? ou pourquoi enverrions-nous des messages de texte instantanément par internet, alors que nous pourrions simplement envoyer des télégrammes en morse ? ou pourquoi ne ferions-nous pas des maths avec des chiffres romains ? oh oui, nous adorons ces chiffres romains stylés sur nos horloges et dans les titres des suites de films… non. les chiffres romains sont complètement nuls. ils sont inutiles. ils doivent disparaitre. arrêtez de les utiliser. vraiment !

oh, mais n’est-ce pas nos systèmes complexes qui rendent l’esprit de nos enfants tellement brillant ? c’est bien d’apprendre des choses compliquées, c’est un bon exercice pour le cerveau, n’est-ce pas ? oui, mais à nouveau, non. nos conventions sont comme des outils. les outils que nous utilisons chaque jour ne devraient pas être des exercices mentaux ou des réminiscences historiques. ils devraient être les plus optimisés possible pour ce pour quoi ils sont conçus.

un gaspillage de ressources

bien que la plupart des conventions semblent suffisamment bonnes et adaptées à la vie courante, à la longue, leurs imperfections engendrent un gaspillage immense d’efforts, car des milliards de personnes y sont confrontées durant leur vie entière.

d’abord, chacun doit les apprendre. les enfants font des efforts pour apprendre et mémoriser des illogismes. ceci représente une quantité énorme de temps et d’énergie, car les efforts doivent être répétés par chaque individu qui sera né.

ensuite, leur utilisation nécessite plus d’énergie par rapport à des conventions plus logiques. même si individuellement, cela représente des quantités négligeables, il faut les multiplier par le nombre d’utilisations tout au long d’une vie, et les multiplier encore par le nombre de personnes.

nos conventions compliquées représentent une gaspillage énorme de ressources.

nous, dans l’ensemble, passons à côté de tellement de choses à cause de nos conventions compliquées. le temps et l’énergie gaspillés par leur apprentissage et leur utilisation pourraient autrement être consacrés à des choses plus intéressantes. de plus, quand les choses sont compliquées, il y a plus de chances qu’on se décourage et abandonne, ou qu’on ne commence même pas. essayez d’imaginer le potentiel perdu à cause de nous choix médiocres.

un avenir meilleur

l’évolution ne s’arrête pas. nous devons continuer à évoluer. l’évolution nous a amené là où nous en sommes. mais l’évolution n’est pas seulement une question de survie, c’est aussi une question de qualité de vie et d’amélioration de la société. il s’agit d’atteindre notre potentiel.

garder nos conventions telles qu’elles sont est un non-choix que l’on fait chaque jour. ce n’est pas parce que la société est telle qu’elle est et semble fonctionner que nous devons arrêter, que nous devons l’accepter. nous pouvons faire mieux. nous devons faire mieux. nos descendants nous en remercieront.

heureusement, d’énormes efforts de normalisation ont été faits, et sont faits chaque jour, et c’est super. c’est grâce à cela qu’il n’y a qu’un seul type de prise électrique (o.k., un par pays, mais c’est déjà ça, non ?) ou que des milliards d’appareils communiquent presque instantanément à travers des milliers de réseaux… pour envoyer des emojis.

malheureusement, la normalisation n’engendre pas toujours de meilleures conventions. parfois, les normes se contentent de définir ce qui existe déjà pour assurer une uniformité et une compatibilité, même si la conception est relativement mauvaise. par exemple, il existe des normes qui définissent les caractéristiques physiques d’un clavier d’ordinateur (le positionnement asymétrique et non uniforme des touches), et d’autres qui définissent des dispositions de touches insensées comme l’azerty. dans ces cas, en fait, les normes empêchent le progrès, car en général on ne remet pas des normes en question.

néanmoins, parfois, des efforts considérables sont faits pour concevoir des systèmes meilleurs. je ne pourrai jamais assez remercier les personnes qui ont conçu le système international d’unités (et pas seulement parce qu’elles sont toutes mortes). elles l’ont fait passer malgré toutes les résistances, en s’opposant aux conventions établies (je ne sais pas exactement comment cela s’est passé, mais j’aime l’imaginer ainsi, les héros du système métrique s’élançant vers le ciel, en brandissant leur barre de métal d’1 mètre au bout de leur bras).

je suis reconnaissant pour tous les choix que l’humanité a fait jusqu’à présent pour simplifier la vie en général, et en particulier quand cela défiait le statu quo, et qu’il a fallu aller à l’encontre de conventions fortement enracinées et mal conçues (ou pas conçues du tout). nous nous sommes débarrassés des chiffres romains pour adopter les chiffres indo-arabes. nous avons conçu le système international d’unités. nous avons défini des milliers de normes pour rendre des systèmes cohérents et interopérables. merci, iso, i.e.t.f., w.3.c.,… et toutes les personnes qui ont travaillé et qui travaillent pour un avenir plus simple et meilleur. (je dois avouer que mon père a travaillé dans la normalisation, et je suis donc peut-être influencé génétiquement.)

imaginons un monde où les choses sont plus simples, plus logiques. où rien n’est compliqué sans raison. où tout a du sens. il est temps de penser à des meilleures conventions. il est temps de défier nous anciens systèmes. il est temps d’optimiser l’humanité.

avertissement : je ne prétends pas que la moindre des choses énoncées dans ce document soit vraie. ce n’est que le résultat des divagations de mon esprit fortement biaisé et sur-simplificateur. n’utilisez pas ceci pour prouver quoique ce soit. considérez-le comme un exercice d’imagination.